Diabolo, le jeu diabolique!
Imaginez un jeu où vous devez marquer beaucoup de points, comme dans n'importe quel jeu. Jusque là, pas dur. Imaginez maintenant que les points que vous avez "créé" puissent être convoités par vos adversaires, puis gagnés par l'un d'eux! Ou que vous puissez voler les points créés par les autres. Diabolo, c'est ça. Se créer un jeu, saboter celui des autres, essayer d'avoir la plus grosse main en fin de partie pour l'emporter... tout en sachant que plus vous créez de points, moins vous avez de cartes pour les gagner lors des combats finaux.
Voici une petite photo de la première partie du jeu:
Le jeu commence avec les 5 cartes enfer/paradis, elles sont placées horizontalement au milieu de la table, et sont de 5 couleurs différentes: rouge, jaune, violet, vert et bleu. Le côté trident des cartes enfer/paradis est le côté enfer, la harpe symbolise le côté paradis. Les joueurs, à tour de rôle, piochent une carte "chiffre" puis en posent une à côté des cartes enfer/paradis de leur choix. Les valeurs de chaque couleur augmentent quand on place des cartes chiffres du côté paradis, et baissent quand on les place du côté enfer. Exemple: Un 5 du côté paradis et un 3 du côté enfer? la couleur vaut 5-3=2. Quelques limites cependant:
-On ne peut placer une carte chiffre bleue qu'à côté de la carte enfer/paradis bleue par exemple.
-On ne peut pas dépasser 5 cartes autour d'une même carte enfer/paradis. Au bout de 5 cartes, on "locke" la carte, la carte enfer/paradis violette est d'ailleurs lockée sur la photo (et oui j'y avais pensé!).
-Pas plus de 3 cartes d'un côté ou de l'autre d'une carte enfer paradis.
Quand deux cartes enfer/paradis sont lockées, crac, on passe à la deuxième phase (brrrrr):
Deux cartes ont été lockées, les joueurs doivent maintenant choisir la couleur qu'ils vont jouer. Si un joueur joue les verts et que ces derniers rapportent 3 points, il gagnera 3 points à cette manche, mais seulement s'il est le joueur ayant le plus de vert dans sa main parmi tous ceux qui jouent le vert!
Et c'est quoi qu'il est drôle?
Dans Diabolo, il faut, en un nombre d'action très faible, se construire un gros paquet de points à remporter, se constituer une grosse main pour le gagner, deviner les intentions des autres joueurs (qui ne lésinent jamais sur le bluff), pourrir leur jeu au passage. Tout va très vite et Amigo, l'éditeur du jeu, offre un bloc-note avec le jeu afin de comptabiliser les points. Ainsi, l'intérêt augmente quand on enchaine les parties car les pourrisseurs compulsifs (qui ne jouent que du côté enfer) se retrouvent toujours derniers et doivent bien cesser l'anti-jeu.
L'avis de nos testeurs:
Oursinou: J'aime bien Diabolo. C'est rigolo, les dénouements de partie sont souvent imprévisibles, on est souvent surpris par le jeu des adversaires et leurs choix. Un jeu que l'on prend au sérieux en cours de partie, et qui montre son côté grand public à la fin, car dans le fond entre la chance lors des pioches, et le bluff récurrents des adversaires, on se rend compte que tout tentative de stratégie est quasi-vaine. Mais ça fait tout le charme du jeu, à mes yeux. Ma note: 4/5
Max577: Diabolo est un jeu d'exception. Les fous rires sont garantis, je demande aux joueurs de ne pas être trop méchants entre eux car la tentation est souvent là (après tout, c'est bien un trident qui est représenté sur la boîte), en bref, n'hésitez pas à acheter ce super jeu. Ma note: 5/5
Nymphéa :
Un bon jeu pour les fourbasses!!!
Plus sérieusement, ça peut être un très bon jeu quand on joue en comptant les points sur plusieurs parties sinon ça tourne vite au pourrissage de jeu et ça devient peu intéressant.
Bien souvent quand on comprend que l'autre joueur à une couleur l'envie de lui plomber sa partie devient très présente, mais il ne faut pas oublier que c'est à double tranchant!
Ma note : 4/5